Ottawa – Le 17 décembre 2024. Suivant le dépôt de l’énoncé économique fédéral, hier, l’Alliance des producteurs francophones du Canada (APFC) partage sa très grande déception à l’effet que le gouvernement n’ait pas respecté ses engagements en matière de financement de l’industrie canadienne des écrans. Alors que la redéfinition du contenu canadien est présentement à l’étude, l’APFC estime qu’il est crucial de fournir à notre industrie les moyens nécessaires pour assurer la souveraineté culturelle du Canada.
Rappelons que le gouvernement libéral s’était engagé à doubler la contribution du Fonds des médias du Canada, à pérenniser l’augmentation annuelle de 50 M$ du budget de Téléfilm Canada et à rééquilibrer les enveloppes de ces deux agences selon le ratio 40-60 % pour les marchés francophone et anglophone. L’APFC, tout comme plusieurs associations et professionnels de l’industrie nationale des écrans, a demandé à Ottawa à plusieurs reprises de concrétiser ses promesses d’investissement dans le secteur audiovisuel. La mise à jour économique était l’opportunité de répondre aux besoins urgents de notre industrie en lui octroyant un financement durable et équitable qui assurerait sa stabilité et sa croissance, dans un contexte où les pressions externes sont exacerbées.
Devant le contexte actuel incertain, l’APFC s’engage à redoubler d’efforts pour porter la voix de la production francophone en milieu minoritaire. En assurant la vitalité de ce secteur, ce sont les histoires des communautés franco-canadiennes qui pourront être portées à l’écran.
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À propos de l’APFC
Depuis 25 ans, l’Alliance des producteurs francophones du Canada (APFC) se consacre au développement de l’industrie francophone du film, de la télévision et des médias numériques à l’échelle canadienne. L’Alliance est le porte‐parole du secteur de l’audiovisuel et de la production indépendante en francophonie au Canada.
Pour renseignements :
Carol Ann Pilon, directrice générale de l’APFC
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