Dès 1953, en Acadie, un petit homme au visage rond comme la lune répandait autour de lui, dans des salles paroissiales obscures, une aura de créativité et d’audace. À travers le destin prodigieux de Laurie Henri, Acadien, mort quasiment dans l’anonymat et dans de troublantes circonstances en 1982 à Montréal, Le Matois ou L’Effet Laurie Henri porte à l’écran une Acadie que l’on a peu racontée.
Loin des scènes de pêche traditionnelles, des tintamarres urbains récents ou des contestations étudiantes des années 1968-70, l’histoire de Laurie Henri est celle d’une Acadie « paroissiale » et campagnarde qui, sous des « hardes » modestes, porte des dessous drôlement plus hardis et fantaisistes que ce que l’on a vu jusqu’à aujourd’hui.